Nouvelle chambre à air Schwalbe
// 17/01/2021 //
On est pas des grands fans de la mode du fatbike de ces dernières années et des fabricants qui ont essayé de nous vendre cette vielle idée comme la nouveauté incontournable du moment. Mais il faut bien reconnaitre que ce bike à très gros pneus, présente dans certains cas, de vrais avantages. Voici le premier article Les aventuriers du fat sur ces explorateurs qui ont choisis le fatbike.
Solidream c’est avant tout quatre copains pour un projet de tour du monde de ouf qui a débuté en 2010 et qui a duré 3 ans. Parcourir les coins les plus éloignés de la planète essentiellement à la force des mollets. Ce projet les a menés des côtes Africaines à la Patagonie et jusqu’en Antarctique à la voile, de la forêt Amazonienne aux déserts américains, en Alaska, puis la Nouvelle–Zélande, l’Australie, l’Asie, l’Asie centrale et leur retour en Europe. Leur premier film « Solidream » retrace leurs aventures, la solidarité de ces quatre copains mise à rude épreuve et les formidables rencontres qui jalonnent leur voyage.
Ils reviennent d’un nouveau périple dans les montagnes du Pamir au Tadjikistan, où ils ont mélangé voyage à VTT et alpinisme. Mais cette fois pas au guidon de n’importe quel vtt mais avec des fatbikes ! Entretien avec Brian Mathé sur l’aventure Solidream avec ces nouvelles montures.
Pour votre premier voyage quelle était l’idée de départ ?
L’idée c’était simplement un tour du monde entre copains d’enfance, on a posé tous les endroits mythiques où on voulait aller sur une carte. On a fait le calcul : 50 000 km, fallait 3 ans pour le faire à vélo et voila !
Sur votre tour du monde, on vous voit pas mal galérer avec le matos, roues, transmissions cassées… les problèmes de matos c’était souvent ?
Oui on a eu pas mal de casse de façon récurrente tout au long du voyage. On était assez chargés, on vient un peu tous des sports de glisse et du coup on aime bien rouler fort notamment dans les descentes ; ce qui n’est pas forcement compatible avec les vélos de voyage. On a mis les moments les plus galères dans le film mais y’en a eu d’autres.
Comment vous en êtes venu aux fatbikes en bambou ? Quels sont pour vous les avantages de ce type de vélo ?
Justement du fait de se sentir limité par nos vélos et de notre volonté de sortir des chemins de traverse. On aime bien prendre les itinéraires authentiques (voir inexistants NDLR) c’est plus sympa. Ouvrir les possibilités c’était l’objectif de prendre des fatbikes. Avec les vélos normaux on est limité aux axes roulants ou alors on arrive vite aux limites du vélo.
La marque In’bô, spécialisée dans le travail du bois pour les articles de sport, les a réalisés sur mesure pour vos besoins ?
Oui ils sont sur mesure, et surtout taillés pour l’aventure : c'est-à-dire costauds. Il n’aurait pas fallu casser un cadre au milieu de nulle part. Mais la réalisation était au top on était sûr qu’on n’aurait pas de problème avec la construction In’Bô.
Combien de kilo (vélo + matos) au total pour un voyage comme le Pamir ?
Les vélos font environs 18 kg et on a embarqué environ 20 kg chacun dont au total 10 kg de matériel photo et vidéo pour réaliser notre nouveau film.
Après 3000 km au Tadjikistan, quel est votre retour d’expérience avec les fatbikes ? Les avantages, inconvénients ? C’est agréable à rouler par rapport à vos précédents vélos ?
Les vélos ont super bien marché, d’autant plus que l’objectif était vraiment de s’en servir sur tous supports. Les pneus larges ont vraiment été un avantage pour rouler sur des terrains un peu meuble même en dehors de tout itinéraire tracé, du coup c’était un vrai plus pour faire les approches des sommets qu’on a gravi.
Et surtout c’était beaucoup plus fun, on a eu de vrais sensations de vtt même bien chargé à plus de 60 km/h dans les descentes.
Est ce un inconvénient d’avoir des vélos sur lesquels les pièces ne sont pas standard ? Comment on fait si on doit changer un pneu de fatbike à Douchambé (Capital du Tadjikistan NDLR)?
C’est sur que ce n’est pas évident, on y a beaucoup réfléchi. On a pris un peu plus de matos de réparation. L’avantage de la conception In’Bô c’est que le bambou pouvait se réparer avec un petit kit de serre-tube et de résine, bien plus pratique que de trouver un soudeur pour faire réparer un cadre métallique.
Les pneus devaient tenir 3000 km mais à 600 km du retour on a du en changer car on avait trop de crevaison, on s’est fait envoyer ce qu’il fallait. Paradoxalement c’est de rouler sur le bitume qui a fumé les pneus.
Deux choses que vous avez retenues de vos aventures précédentes ?
C’est l’équipe qui augmente les possibilités de chacun, et qu’il faut se faire confiance à soi et à la route.
Un truc à ne pas oublier ?
Un bon livre pour les attentes sous la tente.
Est-ce qu’il y aura une prochaine aventure ?
On a plein d’idées mais pour le moment on travaille (entre autres) sur le deuxième film à sortir.
Vous pouvez suivre toute l'actualité de Solidream sur leur site internet et retrouvez toutes les infos qui concernent leur tour du monde en vélo mais aussi leurs autres aventures. En attendant, les fatbikes de chez In’bô sont déjà repartis pour une nouvelle aventure, on vous en dira plus dans les Aventuriers du fat #2.
Par Yvy, le 2017-04-18
Bravo et chapeau bas les mecs Je vous remercie pour ce magnifique voyage Avec vous j ai vue ce que les mots effort... galère .. joie ..peine ...partage ... amitié voulaient dire merci ..(yvy 67ans )
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